2006 : Prix Theodore Sturgeon pour The Calorie Man
2009 : Prix Nebula du meilleur roman pour La Fille automate
2009 : Prix Locus de la meilleure nouvelle longue pour Pump Six
2009 : Prix Locus du meilleur recueil de nouvelles pour Pump Six and
Description
Fin du XXIe siècle, après le grand krach énergétique, la calorie est devenue l'unité la plus recherchée. Anderson Lake travaille en Thaïlande pour AgriGen, une multinationale agroalimentaire. Sa couverture de gérant d'usine lui permet de passer au peigne fin les marchés des rues de Bangkok à la recherche de denrées que l'on croit disparues. Là, il rencontre Emiko.
Emiko est la Fille automate, une belle et étrange créature abandonnée. Emiko n’est pas humaine, elle fait partie du Nouveau Peuple, c’est un être artificiel élevé en crèche et programmé pour satisfaire les caprices décadents d’un homme d’affaires de Kyoto.
Considérés comme des êtres sans âme par certains, comme des démons par d’autres, les automates sont des esclaves, des soldats et des jouets pour les plus riches dans ce futur proche et effrayant où les sociétés de calories dirigent le monde. L’ère du pétrole est passée, et les effets secondaires des pestes génétiquement modifiées ravagent la terre.
Qu’arrive-t-il quand les calories deviennent monnaie ? Quand le bioterrorisme devient un outil de profit pour les entreprises ? Quand les dérives génétiques dudit bioterrorisme forcent l’humanité à basculer dans l’évolution posthumaine ?
« Bacigalupi reprend les thèmes et les idées de sa nouvelle primée et les explore avec plus de profondeur et de complexité que jamais auparavant. Les résultats sont spectaculaires. Vous ne verrez plus jamais le futur de la même manière. »
C. C. Finlay, auteur de la série Traître à la Couronne
« Paolo Bacigalupi est le meilleur auteur de nouvelles de ces dix dernières années. Il est le Ted Chiang du nouveau millénaire. Il combine une belle prose, une imagerie surprenante et des idées saisissantes de manière inoubliable. »
Robert J. Sawyer, auteur d’Hominids et lauréat du prix Hugo
« Je déteste ce gars. Tout d’un coup, il sort de nulle part, écrit comme un ange bizarre, gagne des prix et détrône les vieux pros avec des trucs qu’on était bien loin d’imaginer (comme ce stupide chien bio !). En plus de ça, il est jeune et beau. Heureusement, il a un nom imprononçable. »
Terry Bisson, auteur de Numbers don’t lie et Greetings