Chromozone est un virus électronique militaire qui a dévasté le monde il y a quinze ans. Les hommes se sont depuis repliés en microcommunautés ethnico-politico-fumeuses, au sein de conforteresses inviolables. Mais les grands consortiums comme Karmax refont surface, pour exploiter de nouveaux protocoles de communication phéromoniques. A l'abri dans leurs laboratoires et leurs citadelles modernes, chercheurs et financiers affirment avoir trouvé le moyen de rendre aux populations désemparées le lustre d'antan.Et tous de jurer en chœur : Il n'y a plus de place en ce monde pour la bêtise...
Roman noir grinçant, anticipation cannibale, Chromozone assène une vision prophétique et cataclysmique de notre société de Marseille à Ouessant, en passant par Berlin. Le pire n'est pas toujours sûr, mais celui-là paraît probable.
Né en 1969 en Bretagne, Stéphane Beauverger commence à écrire pour la presse régionale, le cinéma et l'industrie du jeu vidéo avant de publier son premier roman, Chromozone, qui fait de lui l'un des jeunes auteurs à suivre de la science-fiction française. Le déchronologue, son quatrième roman, très attendu, a paru en 2008 aux Editions La Volte.