À l’occasion d’une enquête policière, des personnages improbables dévoilent les secrets de leur existence dans un monde qui, bien qu’assez bizarre, continue à tourner. La langue déborde. La logique confine à l’absurde. L’absurde devient logique. Un texte qui s’adresse aux amateurs d’Eduardo Mendoza comme aux adeptes des Monthy Python.
Un crime a été commis au 79 rue des Cailloux-qui-moussent, Paris 16e. JeanâJacques de Tréfond-Trévise a été retrouvé assassiné dans son hôtel particulier :
« La mort avait été provoquée par 36 coups de hache dans le dos. Cela excluait d’emblée la charge d’éléphants. »
L’enquête est conduite par la fine fleur de la police française :
« Se retrouvèrent alors devant l’inspecteur d’Autain : le majordome de la victime, un nain, le valet de chambre de la victime, la cuisinière de la victime, la très jeune veuve de la victime, un nain, le neveu de la victime, un nain, le chauffeur de la victime, le jardinier de la victime, un nain. Dès les premiers interrogatoires, il apparût qu’il n’y avait qu’un seul nain qui ne faisait que bouger tout le temps (…) »
Les premières investigations mènent à une découverte décisive :
« Le jardinier, de nombreux témoignages concordants le décrivirent comme membre d’une secte mystérieuse, les Fils des Soubasky solaires, dont la mission sacrée est d’exterminer les Vieillards Richissimes Récemment Mariés à de Très Jeunes Femmes aux Tendances Lesbiennes, et Ayant Eu des Rapports Incestueux avec un ou Plusieurs Membres de leur Famille. Coïncidence troublante. »
Mais le mystère s’épaissit, toutes les hypothèses restent possibles. Qui donc permettra de démasquer le meurtrier de J.J.T.T. ? Un témoin inattendu ? Marc Balmard, détective piteux en mal d’enquêtes ? La concierge ?