James Brown prend ses démons à bras le corps : mère en prison, frère et soeur suicidés, addiction... En douze chapitres, ses Mémoires bouillonnent dans la chaleur californienne. Les Carnets de L.A. témoignent d’un humour féroce pour faire passer le message : il faut «changer ou mourir».
« La Los Angeles River, qui n’a de rivière que le nom, longe le dernier tronçon de l’autoroute menant à Burbank. Je regarde ses eaux sales s’écouler lentement, prisonnières de leur étroit canal bétonné. Bien que ce soit l’heure de pointe, j’essaie de l’imaginer comme elle était jadis, comme on me l’a décrite, regorgeant de truites et de saumons, bordée de sycomores et de saules au lieu de barbelés. Je n’y arrive pas. » James Brown, Les Carnets de L.A.