« Tout fout le camp dans notre belle cité ! », pensent Paul et Jean, et tout le pays avec eux. Serait-ce la faute des hommes-pigeons squatteurs de toits ? Ou bien celle des hommes-chiens, tel Jean, qui sera enfermé à la fourrière avant d'être adopté comme animal domestique, pour finir star du petit écran, invité sur tous les plateaux télé ?
Conditionnement, lavage de cerveau, la société du spectacle est ici décryptée de manière corrosive. Critique sociale humoristique à la Terry Gilliam (Brazil) ou Chomet (Les triplettes de Belleville), au dessin proche de Vanoli ou De Crécy, A bas les hommes pigeons est une caricature exacerbée de la société et des médias.