« Imagine que tu retrouves la coupe ? Une fois la Rose de Djam en ta possession, serais-tu tentée d’en user ?
– Euh… Tu veux dire pour voir dedans ?
– Évidemment ! Pas pour y boire un cru syrien ! »
Elle eut soudain l’impression que quarante esprits la sondaient.
Yokhannân insista :
« Hé bien ! Si tu pouvais accéder à tous les secrets de l’univers, d’un seul coup d’œil, n’y succomberais-tu pas ?
– Je ne crois pas, dit Sibylle, en rejetant une mèche de son front et en lui rendant son regard. Je ne suis pas certaine qu’ils soient tous agréables à regarder. »
L’histoire de la Rose de Djam, ou comment la coupe qui détenait tous les secrets de l’univers fut perdue et retrouvée, est un volet de la longue histoire des Quarante, lequel commença dans un château syrien tenu par des seigneurs normands, où vivait la plus improbable des créatures terrestres qu’on pouvait charger de cette mission : Sibylle de Terra Nuova.
Une fresque historique qui mêle à foison cultures, langues et religions. Un roman jubilatoire.