Hier soir, j’ai dit « adieu » à mes rêves, après de longues années de doutes, là où finit le chemin des mensonges, de l’hypocrisie et de la mesquinerie. Hier soir je rêvais éveillée d’enfants qui grandissaient libres… ce n’est pas mon monde, ni le tien mon amour… Cette fois, je ne vais pas dire « d’accord », cette fois je m’arrête ici, où nait la dignité, vêtue d’un habit de nymphe. Devant mes pieds, sourit l’abîme, comme ce jour où tout ceci est apparu, écrit dans les étoiles… Ici commence le chemin d’épines et de fiel, vous pouvez vous partager mes maigres biens vous qui, peut-être, m’aimiez… La froide parade attend ici, pleine de regards obscurs, nul ne peut être heureux sans l’avoir auparavant choisi. Adieu, mon amour, je m’en vais, moi qui rêvais de vivre à tes côtés mais le pouvoir a décidé, comme toujours, le pire pour tous. Adieu, mon rêve, adieu la liberté m’attend là où les hommes se taisent et où les enfants rient.
Arantza Sestayo nous montre la ligne fragile existant entre l’amour, la douleur et la peine, à travers les histoires sombres de ses personnages délicats. Entrez dans l’univers obscur de Baisers Maudits.