Une femme n'échappera au purgatoire que quand elle aura composé son chef-d’œuvre ; une autre souffre d’amnésie et soupçonne son mari de la séquestrer ; des enfants s’inventent des monstres au cœur d’un été idyllique ; une sociopathe trouve plus retorse qu’elle ; et dans la dernière nouvelle, la littérature a été déclarée nocive pour l’humanité et tous les auteurs exilés sur la planète Mars. Avec ce premier recueil à la prose ironique, Asja Bakic nous entraîne dans des univers à la croisée du fantastique et d’un futur à la Black Mirror.
Peuplées d’écrivaines, de solitaires, de meurtrières ou de clones qui toutes tentent de trouver un sens à leur réalité désaxée, ces histoires teintées d’humour noir lèvent le voile sur l’étrangeté du quotidien et revisitent avec brio quelques thèmes classiques de la science-fiction d’un point de vue féminin.
Asja Bakic est née à Tuzla, dans l’actuelle Bosnie, en 1982. Après un recueil de poèmes nominé pour le prix Kiklop du meilleur début, son deuxième livre, Mars, a été sélectionné pour le prix Edo Budisa des jeunes auteurs. Ses poèmes et récits sont traduits notamment en anglais, polonais, tchèque, roumain et suédois. Elle-même a traduit entre autres Emily Dickinson en croate. Elle tient le blog « In the Realm of Melancholy » (asjaba.com) et est co-éditrice du webzine féministe Muff (muf.com.hr).
Elle vit et travaille actuellement à Zagreb.