Un regard en arrière, Edward Bellamy
Le livre
Julian West, un jeune Américain, s’endort dans les années 1890 et se réveille en 2000. Accompagné par son guide, le docteur Leete, il découvre une Amérique radicalement différente de celle qu’il a connue. Toutes les industries ont été nationalisées, le capitalisme abandonné, la consommation de marchandises est réduite, tout comme la pollution et la destruction de l’environnement. Plus étonnant encore, la musique, les informations et les biens sont distribués à travers des cables qui pénètrent dans les maisons de chaque Américain. Enfin, les biens sont répartis de manière équitable entre tous les citoyens.
Mêlant l’engagement radical d’un Zola à l’imaginaire visionnaire de Jules Verne, Bellamy accompagne son héros dans un récit qui, bien qu’empreint de fantaisie, demeure une utopie politique, peignant une image à la fois sombre et lumineuse de l’Amérique de son temps. Sombre, car le futur montre tous les vices du capitalisme américain du xixe siècle. Lumineux, car, avec un esprit à la fois pratique et idéaliste, Bellamy dépeint ce que pourrait être l’Amérique : le paradis terrestre.
L’auteur
Edward Bellamy (1850-1898) fut un écrivain et militant politique américain. Auteur de plusieurs romans, il connut une immense gloire lors de la publication de Un regard en arrière, qui, l’année de sa publication, fut diffusé à plus de deux cent mille exemplaires, surpassant le best-seller de l’époque : La Case de l’oncle Tom. Pendant plusieurs générations, l’utopie fantaisiste de Bellamy allait être une référence de la gauche radicale américaine.