Bretagne, 2005. Soldat blessé par la guerre et la violence, Michel Guévenin apprend que sa femme et son fils ont disparu dans d'étranges circonstances. Commence alors une quête pour l'homme, ainsi que l'enfant qu'il fut des années plus tôt. Elle le conduira dans les bois, où la sorcellerie régna durant des siècles. Michel parviendra-t-il à retrouver les siens ? Quelle est cette étrange silhouette qui rôde la nuit ? A la lisière du fantastique et du thriller, dans une Bretagne profonde, Le dernier jardin décrit une aventure entre rêve et réalité, où la complexité des émotions trouve écho dans la perte des illusions et de l'innocence.
Pas vraiment de la fantasy, pas tout à fait un polar, pas non plus fantastique mais un peu tout ça. Et c'est justement ce " un peu tout ça " qui fait l'originalité de cette aventure. Un mélange des genres qui a pour toile de fond l'enfance : l'enfance perdue, retrouvée, meurtrie, oubliée, l'enfance des contes. L'enfance qui est peut-être tout simplement la solution de ce thriller, à la fois haletant et poétique.
Un thriller d'un autre genre qui invoque les puissantes légendes bretonnes, ses monstres et son folklore, et où la magie croise la route de tueurs fous. Une quête de mémoire, la quête d'un père à la recherche de son passé et de son enfant. Le dernier jardin se veut vraiment un roman atypique du fait de ce mélange savamment structuré des genres et au dénouement improbable. La parfaite alchimie entre suspens et poésie.