À travers une exploration du « cinéma vomitif » (gore, mondo, torture flicks, snuff movies et autres « mauvais genres »), cet essai se propose de réfléchir librement aux rapports ambigus que le spectateur entretient avec la violence extrême. L’étude de cette face sombre du 7ème art, généralement ignorée ou méprisée, permet pourtant de remettre en question un certain nombre d’idées reçues et de catégorisations hâtives.
Dans une société de consommation, soucieuse de notre confort au point d’occulter notre mortelle condition, dans une société de l’image où la violence est plus souvent montrée que vécue, les films qui choquent, suscitent la polémique ou les foudres de la censure, agissent comme des révélateurs, sociologiques et politiques.
Montre-moi ce que tu redoutes, je te dirai qui tu es.