mémoires sauvés du vent, poussières d'amérique : c'est le petit poème qui ponctue la remontée dans le temps du narrateur de ce livre. il a douze, treize ans à l'époque, il porte des tennis " fondues " à ses pieds et pêche de charmantes truites au bord d'un étang, fréquenté par des gens bizarres... et l'on découvre petit à petit, au fil d'un texte dont le lyrisme est aussi délicat que minimal, la puissance tragique d'un souvenir, grain par grain, comme une " poussière d'amérique " que balaie en douceur richard brautigan. " découvrir sur une table de librairie un livre de brautigan qu'on n'a pas lu, quand on aime brautigan (et quand on aime brautigan, ce n'est jamais vaguement), c'est toujours du grand amour. " philippe jaenada