De Reservoir Dogs aux Huit Salopards, Tarantino revu et repensé à neuf !
Sorti début 2016, Les Huit Salopards, huitième long métrage de Quentin Tarantino, renoue avec la logique du huis-clos de son premier film, Reservoir Dogs, et se mesure à nouveau au western, trois ans après Django Unchained.
Les deux mots composant ce titre indiquaient un tiraillement entre dette et liberté. Le premier a une résonance cinéphile. Le second renvoie à une histoire d’esclave affranchi.
On pouvait toutefois entendre déchaîné comme une invitation à parler de Tarantino différemment. Une invitation à libérer son cinéma des chaînes de la cinéphilie et de la citation pour l’aborder enfin de front : comme un art du recommencement à neuf et non de la reprise.
C’est en tout cas le pari de cet ouvrage collectif, qui reparaît aujourd’hui dans une nouvelle édition augmentée, à l’occasion de la sortie des Huit Salopards.
Film par film, des critiques de cinéma, des philosophes et des anthropologues décrivent l’évolution et la nouveauté formelle, mais aussi historique et politique, de l’un des plus grands cinéastes de ces vingt dernières années.
Sommaire :
- Reservoir Dogs et Pulp Fiction, par Nicolas Vieillescazes
- Pulp Fiction, par Pascal Bonitzer
- Jackie Brown, par Hervé Aubron
- Kill Bill vol. 1 et 2, par Noémie Luciani ; et par Éric Chauvier
- Boulevard de la mort, par Corinne Rondeau
- Inglourious Basterds, par Marie Gil et Patrice Maniglier ; et par Jean Narboni
- Django Unchained, par Emmanuel Burdeau
- Les Huit Salopards, par Hervé Aubron