Une dystopie à la Cormac McCarthy, une écriture d'une originalité radicale. " Il suffit parfois d'ouvrir un livre pour être assailli par des paroles. La beauté sonore, orale, originelle, de la littérature : elle ne surgit que chez les plus grands. Joël Casseus en fait partie, des plus grands. " (Augustin Trapenard)
Dans un monde des confins, miné par une guerre qui ne dit pas son nom, un groupe d'individus vit, ou plutôt survit, acculé à un mur qui le coupe de tout horizon. Dans la peur d'un danger latent mais invisible, les femmes restent dans le camp et s'attellent aux tâches domestiques. Les hommes partent à la lueur du jour et creusent toute la journée, tous les jours, ils creusent des fosses depuis un temps qui dépasse toute mémoire.
Dans une langue extraordinaire, très cinématographique et dépouillée de toute analyse psychologique, Demi-ciel révèle l'absurdité d'une condition humaine retranchée et soumise à la peur.