Le syndrome godzilla « Godzilla est transparent, amorphe, foncièrement inoffensif, du moins n'a-t-il jamais fait de mal à personne, enfin, ça dépend ce qu'on appelle faire du mal, disons que les preuves sont minces, que la présomption d'innocence est préservée. Godzilla est jeune (supposition). Godzilla est cinglé. Godzilla est riche (supputation). Godzilla ne parle pas, ne bouge pas. Godzilla possède une villa sur la colline face à la mer (mon fantasme). Godzilla vit seul : une certitude. » La rencontre initiatique d'un adolescent endeuillé et d'un monstre, à la frontière du rêve et de la réalité. « Le syndrome Godzilla parle de la mue, du passage de l'enfance à l'âge adulte, et de la mort... Fabrice Colin, auteur français à l'oeuvre protéiforme, livre un roman où le fantastique offre un miroir sans concessions de la réalité. » ¤ Libération