« Mes rêves étaient toujours là. D’une précision absolue. C’étaient ces rêves qui me maintenaient en vie, je le sais maintenant. Sans Shakespeare, mon existence n’aurait eu aucun sens. Je n’étais né que pour le faire revivre. »
1923. À la mort de sa mère, Vitus Amleth de Saint-Ange quitte l’institution d’Elisnear Manor où il séjourne, amnésique, depuis sept ans. Il part à la reconquête de son passé.
Son chemin à rebours le conduit de Londres au nord de l’Angleterre, jusqu’au village de Fayrwood qui n’apparaît sur aucune carte…
Comme Vitus de Saint-Ange, Or not to be brasse l’imaginaire et la réalité dans une empoignade féroce et subtile. L’allégorie prend chair et le Grand Pan, dieu des bergers d’Arcadie, dieu de la fécondité, arpente la forêt de Fayrwood. Qui d’autre a réponse au mystère qui hante le personnage comme le roman : celui de la création quand elle incarne au plus juste la vie elle-même ? Comment William Shakespeare est-il devenu l’égal des dieux ?
Une œuvre majeure de Fabrice Colin, dans laquelle les formes du récit épousent l'intrigue et la psyché du héros avec une fluidité qui confine à la prouesse.