Les 30 et 31 mai 2011, Roger Waters présentera à Paris (Bercy) le spectacle The Wall, basé sur l’album du même nom, de 1979.
Le 4 janvier de cette même année 2011, Pink Floyd, désormais réduit à deux (David Gilmour et Nick Mason) après la mort de Richard Wright en 2008, a signé un contrat discographique de cinq ans avec EMI. On le voit : le groupe anglais, bien que scindé en deux depuis plus de vingt ans, n’est pas mort. Inutile de se mettre à rêver d’une possible réunion. Malgré quelques apparitions ensemble, le projet semble bel et bien enterré.
Pourtant, depuis cinq ans, l’influence de Pink Floyd ne cesse de croître. Ses albums classiques (Dark Side Of The Moon, Wish You Were Here, Animals ou The Wall) sont toujours en haut des ventes de rééditions, tandis que la nouvelle vague de groupes américains comme Animal Collective ou Grizzly Bear se réclament de ses architectures sonores. Même le monde du reggae et du hip hop se ressource aux ambiances psychédéliques du Floyd ! En parallèle à la biographie de référence de Glen Povey, cet ouvrage entend proposer au lecteur une plongée dans l’univers visuel du groupe et dans les époques qu’il a traversées : du début du psychédélisme jusqu’à la démesure des années 80, en passant par la période classique des années 70.