Un certain jour de juin, le jeune Smoky Barnable quitte la grande Cité par le nord afin d'aller épouser sa bien-aimée Daily Alice et vivre avec elle dans la demeure d'Edgewood, jadis construite par John Drinkwater, architecte excentrique passionné de sciences occultes, afin d'y loger sa famille.
Edgewood : une maison qui n'en est pas une, mais dix, cent. Une folie architecturale sur laquelle le temps n'a plus de prise. Un refuge au milieu des bois pour les derniers vestiges d'un royaume imaginaire bientôt disparu.
Edgewood : un endroit hors du monde où se nouent les fils de la vie, où l'amour, la mort et le souvenir tissent des liens invisibles autour des femmes et des hommes.
Un lieu enchanteur où s'écrira le testament d'une époque, sous la forme d'un conte, lorsque, pour la dernière fois, se réunira le Parlement des Fées.
Né dans le Vermont en 1942, John Crowley a commencé à New York une carrière de cinéaste de court métrage avant de se lancer dans l'écriture à l'âge de trente-trois ans. Il a en quelques années dépassé les frontières de la littérature fantastique pour devenir l'un des romanciers américains les plus passionnants de notre époque, au style nostalgique et évocateur qui le rapproche autant de William Boyd ou Henry James que de Ray Bradbury. Son Parlement des fées, qui a remporté le World Fantasy Award en 1982, est un joyau délicatement ciselé à ranger aux côtés de Cent Ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez.