Journaliste de tourisme et auteur de nombreux ouvrages, Guy Deluchey, grand amateur de Tarzan, sert ici de guide dans la jungle littéraire et cinématographique des livres et des films consacrés à l’homme-singe.
Son territoire, c’est la jungle africaine, sans souci des frontières. Sa force, c’est son agilité. Son moyen de transport, ce sont les lianes. Son arme, c’est l’arc ou le couteau. Sa famille, ce sont les grands singes, qui l’ont recueilli quand il était enfant. Créé par Edgar Rice Burrgoughs en octobre 1912 pour le magazine The All-Story de Chicago (l’écrivain américain partait du postulat que « si l’homme revenait à son état naturel il redeviendrait maître de l’environnement »), Tarzan, l’homme-singe, est devenu un personnage mythique de la littérature et de la cinématographie mondiales. Avec quarante-trois films (de l’époque du muet à celle du parlant, du « serial » au péplum en passant par le dessin animé), vingt-et-un acteurs (du bedonnant Perce Dempsey Tabler au décathlonien Glenn Morris, sans oublier les champions de natation Johnny Weissmuller et Buster Crabbe), cinquante-sept séries télévisées, mille deux cents illustrés et bandes dessinées, sans compter les figurines et les objets cultes : la création de Burroughs continue de fasciner, même si elle s’est un peu estompée dans l’esprit du grand public. Dans Moi Tarzan. Mémoires de l’homme-singe, Guy Deluchey aborde le seigneur de la jungle sous ses multiples facettes et rend compte des évolutions, parfois déroutantes, du récit original. Bien documenté, abondamment illustré, Moi Tarzan n’a d’autre prétention que de ravir les inconditionnels de l’homme au pagne en peau de léopard. En cela, c’est une réussite.