Dans Foranza, cité éclairée par la tolérance et l’art des peintres, vouée au culte des fées, un meurtrier s’attaque sauvagement aux femmes, assassinées dans des conditions atroces, au sein même des ateliers d’artistes.
Tandis qu’Aphrodisia Malatesta mène l’enquête la plus difficile de sa carrière, son ami Pasquale Di Auleri invente d’incroyables machines avec l’aide de son assistante Leona Da Veni ; Martin, le mercenaire étranger, forme une milice de femmes pour protéger les artisanes et les ouvrières qui, comme Lupa et Callista, craignent désormais pour leur vie ; enfin, derrière son bar, au Fée-z-Alys, Chiara tente de maintenir en vie le rêve d’une société qui semble se désagréger sous ses yeux.
Mais la principauté portuaire n’est pas au bout de ses peines, comme si les fées adorées et le destin souhaitaient s’acharner contre elle.
Sara Doke a de multiples casquettes : traductrice, chroniqueuse, journaliste ou modératrice, autrice. Présidente du Prix Julia Verlanger (sous l’égide de la Fondation de France) ; ainsi que présidente d’honneur du SELF (Syndicat des Écrivains de Langue Française), c’est une militante pour le droit des auteurs. Elle a notamment traduit John Clute, JRR Martin, Nalo Hopkinson, Justina Robson, Peter F. Hamilton et, plus récemment, Paolo Bacigalupi, Matt Suddain ou James Morrow. Elle est l’autrice de deux ouvrages, Techno Faeries (Moutons électriques, 2016) et L’Autre moitié du ciel (Mü, 2019). Elle dirige un ouvrage concernant l’influence de la mythologie celte sur la culture populaire pour les Moutons électriques et travaille sur un essai à propos de la représentation des minorités dans la science-fiction. La Complainte de Foranza, publié aux éditions Leha en 2020, est son premier roman.