1358, Castres. Nicolas Eymerich mène une terrible vindicte contre la secte des masc, buveurs de sang. Dans toute la région, l’inquisiteur sera désormais craint sous le nom de "Saint-Mauvais".
XXème siècle. Etats-Unis. Le Ku Klux Klan, la CIA et l’OAS sont impliqués par un biologiste fanatique dans des expériences sur des gens de couleur. Une histoire américaine se dessine, de J.F. Kennedy au président Doyle, lequel doit faire face à une effroyable pandémie rongeant les fondations-mêmes des Etats-Unis.
Horreurs et folies se rencontrent, temps et espace vacillent, alors que Nicolas Eymerich se dresse contre les ennemis de l’Ordre et de la Foi.
Le mot de l'éditeur :
En tête des listes de best-sellers en Italie, couronné en France par le Grand Prix de l'Imaginaire et le Prix Tour Eiffel, Valerio Evangelisti nous offre avec Le corps et le sang d’Eymerich l'aventure à ce jour la plus cruelle de son personnage-culte. Des aveuglements de l'Inquisition au racisme du Ku Klux Klan, de la guerre d'Algérie à l'assassinat de Kennedy, d'effrayants parallèles historiques s'y dessinent.
Tout va très vite dans cette histoire où se déploient en parallèle la trame d'un roman policier médiéval et celle d'une terrifiante uchronie américaine qui va se développer sur les aventures suivantes.
Outre une documentation historique toujours impressionnante, on retiendra notamment la frappante description de Castres, avec ses murs rougis par la teinture de garance, ainsi qu'une poignée d'affreux personnages au côté desquels Eymerich finirait par paraître - presque - sympathique. L'inquisiteur révèle ici des aspects insoupçonnés de sa personnalité, notamment une propension à la pitié dont on ne se serait pas douté au vu des épisodes précédents… Une propension toute relative qui ne l'empêchera pas de jouer du briquet au détriment des hérétiques !