«La Langue d'Altmann m'a bouleversé par sa puissance, par sa langue, son style inhabituel, par sa violence et la force de ses mots. J'admire ce livre ! »
Gilles Deleuze
« J'avais eu raison de tuer Altmann, pensai-je. Entre tuer et ne pas tuer Altmann, j'avais choisi la première solution et ce choix, en fait, était le bon. Nous passons notre vie à faire en permanence des choix. Il existe des gens, comme Altmann, pour lesquels, quand vous leur avez tiré une balle dans le crâne, vous savez que vous avez agi correctement. Ce sont les gens comme Altmann qui font que tout le reste a un sens, pensai-je, alors que des gens comme Horst, une fois tués, ne font qu'ajouter à la confusion. Le monde est peuplé d'Altmann et de Horst, les premiers, il convient de les truffer de plombs à la première occasion, les autres, on doit peut-être les tuer, peut-être pas : qui le sait ? »
La Langue d'Altmann est une plongée dans un univers absurde et cruel, régenté par un Dieu aveugle, où les hommes n'ont de cesse d'explorer à leur corps défendant les limites de l'inhumanité. Avec ce premier livre publié en 1994, Brian Evenson se pose d'emblée en grand architecte du bizarre.
« Une terrible puissance combinée à un humour ravageur. »
Le Monde
« Un univers dont on ressort sidéré mais admiratif. »
Le Nouvel Observateur