Atteint de troubles du sommeil et de rêves perturbants, Eldon Fochs, respectable homme d'Église, décide de consulter un psychothérapeute, Alexandre Feshtig. Bientôt, il lui confesse une attirance coupable pour les jeunes enfants. Lorsqu'une petite fille de la communauté est violée puis assassinée, Feshtig, qui soupçonne Fochs d'être passé à l'acte, prévient les autorités religieuses qui vont tout faire pour discréditer le psychothérapeute et éviter le scandale qui se profile.
Après Inversion et La Confrérie des mutilés, Brian Evenson poursuit avec Père des mensonges son analyse critique du fait religieux et de la violence spirituelle, psychologique et sociale, que celui-ci peut susciter. À l'image d'Edgar Poe, il place le lecteur au coeur même d'une folie à l'origine et à l'issue aussi complexes et ambiguës l'une que l'autre.