Cher éditeur [...].
La prochaine fois qu'on se rencontre cher pignouf de sous-homme d'éditeur et que je te soumets un texte je pourrais peut-être sauter sur ton bureau et presser le canon d'un flingue entre tes yeux écartés qu'on ait une conversation authentique sur ce que je fais en tant qu'artiste à savoir me découper la bidoche et en recouvrir de morceaux saignants la page afin que le premier venu sous réserve d'être suffisamment ouvert ou intéressé pour connecter son esprit avec le mien puisse voir à l'intérieur de mon coeur.
Crois-le ou non éditeur de mon coeur je n'en ai rien à branler que mon dernier recueil de nouvelles jure avec ton programme de l'année prochaine [...]