Mourir, cela n‘est rien… Mais se retrouver en enfer…
Un enfer physique, bien réel, qui obéit à des lois, bien qu’il soit peuplé de démons.
Cull et Phyllis, qui se haïssent, sont condamnés à errer ensemble dans un univers sans pesanteur, sans haut ni bas, où flottent comme de petits mondes des débris, des sphères liquides, des statues, vestiges d’un ordre disparu ou inversé.
Mais qui sont ces démons ?
Qui a fabriqué cet univers ?
C’est ce que Cull, le révolté, l’indomptable, le sceptique, le réaliste, l’homme pratique, a bien l’intention de découvrir afin de demander aux dieux des comptes.
S’il y a des dieux…
Voici le roman le plus étrange de Philip José Farmer, qui annonce à la fois le cycle des Créateurs d’univers et celui du Fleuve de l’éternité (publié dans la même collection), un chef-d’œuvre flamboyant, baroque, inclassable, inoubliable.
Anti-métaphysique.