Depuis le premier février 2013, un virus étend ses ravages sur la santé mentale des lecteurs francophones. Il porte pour nom Glory Owl et se compose de strips de bande dessinée aux conséquences dramatiques sur le cerveau humain.
Ces strips protéiformes prennent tantôt l'apparence de détournements situationnistes de nos mythes fondateurs (Dieu, Molière et le Père Noël, entre autres) tantôt de gags immoraux complètement régressifs et irresponsables.
Glory Owl serait, d'après des sources avérées, l'œuvre de cinq pirates mal intentionnés dissimulés sous les pseudonymes Bathroom Quest, Mandrill Johnson, Megäboy et Gad, ce dernier étant déjà connu de nos services comme le principal responsable des virus Ultimex en 2009 et, plus récemment, Laudanum. Relayé par des milliers d'âmes infectées, Glory Owl a naturellement provoqué une levée de boucliers de la part des ligues de vertu dénonçant son influence perverse sur les esprits vulnérables.
Au terme d'une campagne acharnée visant à éradiquer ce vecteur de pensées déviantes, nous sommes malheureusement face à un constat des plus alarmants : le virus Glory Owl a muté et s'apprête à contre-attaquer en envahissant les librairies de France, d'Europe et peut-être du monde.