Qui n'a pas peur d'Ultimex ? Ceux qui ne le connaissent pas encore...
Cet American Psycho à la française a la particularité d'avoir un énorme œil à la place de la tête. Et d'être toujours tiré à quatre épingles. Musclé, dans un costume mettant en valeur sa silhouette, il lui arrive d'arracher une tête quand il doit rosser un importun ou violer une veuve devant un orphelin.
Ultimex ne fait pas dans la dentelle. Ses ex mangent les pissenlits par la racine, enterrées dans un trou sous une croix avec un nom de chien (Sparky le plus souvent) ou coulées dans une colonne de béton. Ses adversaires portent des dentiers et ont recours à la chirurgie réparatrice, à l'exception de son collègue détesté, Aaron, qu'il finira bien par coincer un jour.
Ultimex n'est pas seul, car il a un ami. Enfin, un ami... Un faire-valoir. Steve, le faire-falloir prodige, qui est lui aussi un beau-gosse bien habillé, mais un peu moins bien, un peu moins drôle, un peu moins tout. Il est uniquement là pour mettre en valeur Ultimex. Et il a des petits penchants peu avouables et une homosexualité refoulée qui lui fait tenir des propos insoutenablement homophobe tandis qu'il regarde les corps huileux de catcheurs myopathes.
Un recueil des trois premiers album destinés à devenir un must dans la bibliothèque.