C’est un danseur de corde, entraîné « depuis l’âge de trois ans », qui présente et conclut cette série de récits situés dans les pays les plus divers – Nouvelle-Zélande, USA, France, Argentine, Honduras, Cuba… Ils mettent en scène une femme à barbe ou un unijambiste malheureux en amour (incestueux) qui se suicide : « Au lieu de danser sur la corde, il finit par danser au bout de la corde. » Des esquisses nerveuses, d’une poésie et d’une puissance d’évocation singulières. La « corde », c’est la vie que l’on explore pas à pas. Un art tragi-comique qui a été comparé à celui du classique humaniste, Le Pont du roi Saint Louis, par Thornton Wilder. Du pur Gifford.