La nouvelle bombe venue du froid est finlandaise, elle s'appelle Laura Gustafsson, elle a trente ans, et elle a écrit le roman le plus déjanté, iconoclaste, jubilatoire et politiquement incorrect que vous lirez cette année. Tout commence sur les cimes de l'Olympe, où rien ne va plus : la déesse de l'amour, Aphrodite, a perdu son bel amant d'un soir, Adonis, lâchement assassiné par un autre de ses nombreux prétendants, le pathétique Arès, consumé de jalousie.
Désespérée, elle décide de descendre aux Enfers pour le ramener ; hélas, une malencontreuse erreur d'aiguillage va faire atterrir Aphrodite à Helsinki ! Une fois résolus les quelques problèmes que le débarquement d'une déesse mythologique à moitié dénudée n'est pas sans poser aux services d'immigration finlandais et à la presse à scandale, elle fait la rencontre de deux femmes, Milla et Kalla, péripatéticiennes de leur état - l'une par vocation, l'autre par dépit.
Confrontées toutes les trois à la bêtise, à la violence et au mépris des plus ignobles créatures que la terre ait jamais portées - j'ai nommé les hommes -, elles vont s'unir, sous la bannière de la putasserie revendiquée et de l'insoumission la plus radicale, pour déclarer la guerre à l'engeance masculine.