Sur une île sans nom où les vies humaines ont peu de poids, Eliana est une citoyenne modèle, tisseuse au prestigieux palais des Toiles. Elle est pourtant née avec une tare indicible : elle peut rêver.
Son quotidien est bientôt perturbé par l’arrivée d’une jeune femme à la langue coupée. Analphabète, cette dernière se trouve incapable d’expliquer ce qui lui est arrivé ni d’où elle vient. Le seul indice semble être le prénom tatoué sur sa main : « Eliana ».
Inexplicablement liées, Eliana et l’inconnue développent une forte amitié. Très vite, les deux femmes deviennent la cible de forces décidées à les exterminer. Eliana fait alors appel à ce don qu’elle avait jusque-là considéré comme une malédiction : ses rêves.
Un récit foisonnant qui aborde avec subtilité et originalité le thème de l’écologie.
Née en Finlande, Emmi Itäranta est critique littéraire, dramaturge, scénariste, et vit aujourd’hui au Royaume-Uni. Après Fille de l’eau (Presses de la Cité, 2015), traduit dans vingt et une langues, La Cité des méduses est son second roman publié aux Presses de la Cité.