Une découverte scientifique aussi révolutionnaire que la théorie de la relativité. Un chercheur misanthrope qui voudrait être le dernier des hommes. Un psychanalyste qui lèche les choses pour vérifier qu'elles existent. Un tueur à gages qui pratique le relativisme culturel. Un dentiste qui raffole des mâchoires de Staline. Et un couple improvisé qui, dans ce chaos naissant, va tenter de sauver l'humanité. Tel est le cadre de Et qu'advienne le chaos. L'intrigue du roman repose sur une théorie scientifique qui imagine que notre univers n'est qu'une juxtaposition de « calques » composés chacun de quelques dizaines d'êtres humains ayant pour particularité d'avoir le même iris. Chaque calque peut, théoriquement, être isolé dans son propre espace-temps et ses individus se retrouvent alors dans un monde parallèle, identique au nôtre, mais vidé du reste de l'humanité. Un scientifique trouve le protocole pour activer réellement le processus. Atteint d'une tumeur au cerveau, misanthrope, il décide de devenir le dernier des hommes. Pour mener à bien son projet, il va tout d'abord identifier et faire assassiner les quelques personnes qui se trouvent sur son propre calque...