Ce qui, pour Bram, devait n’être qu’une banale course allait bientôt devenir la quête la plus épique de toute son existence...
" Bram lisait son journal quand il s’aperçut qu’il était en retard. Bram s’aperçut de son retard après avoir consulté sa montre et non en lisant son journal. Bram avait été à ce point distrait par la lecture de son journal qu’il en avait oublié de consulter sa montre et de vérifier l’heure si bien qu’il s’était mis bêtement en retard, bêtement et absolument en retard. Bram replia à la hâte son journal, débarrassa sa vaisselle dans l’évier et s’empressa d’enfiler sa veste. Puis il mit un temps infini à retrouver ses clés, qu’il retrouva finalement, par chance se dit-il, dans une des poches inutilisées de sa veste. Il se précipita à l’extérieur et referma la porte d’entrée derrière lui avant de se diriger d’un pas rapide vers son arrêt de bus. "
Imaginez-vous, un matin, prendre votre bus comme d’habitude pour aller en ville et que tout, absolument tout s’y oppose. Le réel se met à capoter petit à petit, comme si une étrange force semblait s’opposer à votre venue en ville.
Chaque jour, Bram et le chauffeur du bus vont se lancer dans une quête absurde et tragique : atteindre la ville. Cette aventure, en apparence dérisoire, devient progressivement le théâtre du combat acharné entre le héros et le monde qui l’entoure.
Empruntant autant aux codes des séries que des jeux vidéo, La Ville fond explore les variations infinies de l’imagination.