Métrozone T01: L’Équation de la Vie.
Un roman de 400 pages de Simon Morden.
Vous entrez maintenant dans la métrozone de Londres. Il est 7h35, 15 ans après l’apocalypse. Passez une bonne journée.
Posons une hypothèse de départ: la Métrozone de Londres, quinze ans après l’Armageddon. Ajoutons un émigré russe au cœur fragile, Samuil Petrovitch puis introduisons la première inconnue : une belle Japonaise kidnappée par la mafia russe. Insérons ensuite une variable: Petrovitch sauve la belle inconnue, qui est aussi la fille du chef des Yakusas.
Calculons la première équation : belle Japonaise kidnapping guerre des gangs cœur fragile
= probabilités de survie réduites.
Posons une nouvelle hypothèse : le projet de Japon Virtuel. Ajoutons une inconnue : une nonne amoureuse rompue aux combats de rue. Insérons une variable : la Métrozone se détraque, attaquée par quelque chose qui se fait appeler le Nouveau Jihad de la Machine.
Calculons la seconde équation : nonne amoureuse Nouveau Jihad de la Machine Japon Virtuel = encore moins de chances de s’en sortir.
Ceci dit, Petrovitch est déjà mort, et comme il dit, ça ne l’a jamais arrêté. Car au final, les équations de la vie tendent vers l’infini.
La trilogie Métrozone a reçu le Philip K. Dick award 2012 du meilleur roman de science fiction. C’est la première fois dans l’histoire de cette prestigieuse récompense que le jury ne parvient pas à choisir l’un des titres et récompense donc toute la série.
Le Dr. Simon Morden est un authentique spécialiste en fusées, diplômé en géologie et géophysique planétaire. Il est l’une des rares personnes qui peuvent honnêtement se targuer d’avoir tenu un morceau de Mars entre leurs mains. Il a été rédacteur en chef de Focus, le magazine de la BSFA, membre du jury du Prix Arthur C. Clarke, et finaliste du Prix Rolls Royce de la Science 2009.