Entre l’humour le plus féroce et l’épouvante la plus sombre, chaque texte de Thomas Owen révèle un repli de l’âme humaine, torturée, terrorisée, à la dérive… À quoi s’ajoutent un art du récit insolite, un sens aigu de la narration, un suspense vertigineux : toutes les qualités nécessaires pour éveiller l’imagination, la provoquer, tenir le lecteur en haleine jusqu’à la chute et lui refuser toute autre échappatoire que celle née du mouvement périlleux de l’intrigue.
Les œuvres de Thomas Owen ont été traduites dans de nombreux pays et l’un de ses textes fut classé, en 1952 — suite au concours du New York Herald Tribune — parmi les « 56 meilleures nouvelles du monde ».
Conçu par l’auteur lui-même, Cérémonial nocturne est, par excellence, un livre qui dérange : le livre du trouble et du frisson.
Aussi, si vous recherchez des sensations à fleur de peau, ce livre est pour vous. Sinon, comme le souligne Robert Margerit, « il est encore temps de fuir »…