Vermines – Épisode 1 : Le Retour de Pénélope.
Dans les bas-fonds de Blattaville, mouches, blattes, puces et autres insectes grouillants cohabitent dans un fourmillant chaos. C’est dans un bar un peu glauque que s’entremêlent tout un tas d’histoires de vermines sur fond de feuilleton familial et d’histoires d’amour gâchées.
Tandis que Gégé l’artiste tente de survivre en attendant impatiemment le jour de sa consécration, Péné la vedette fait son comeback dans sa ville natale. Vingt ans plus tôt, Gégé et Péné formait un couple. Pichelin (au scénario) et Guerse (au dessin) usent de cette histoire pour dépeindre avec ironie la vie d’artiste. Si Gégé pense qu’être artiste appartient à l’inné, Péné travaille dur pour le devenir. Résultat, Gégé passe plus de temps à fêter la vie avec son pote Markoz (autoproclamé poète fulgurant) qu’à prendre ses crayons, alors que Pénélope, promise à une carrière de coiffeuse qu’elle refuse au grand dam de son père, se lance tête baissée dans la chanson et devient une star avant même de savoir chanter.
Au milieu de ce tohu-bohu, Cizaille et maître Vanshluss sont invités à donner leur avis sur la question. Les auteurs ne manquent pas au passage d’égratigner les prodigieux projets culturels et l’hégémonie parisienne.