Le péril bleu commence comme un roman policier : on découvre, dans la campagne du Bugey, des débris humains disséminés. Progressivement, la vérité apparaît : Les Sarvants, des extra-terrestres invisibles, explorent avec leur vaisseau spatial ce qui leur apparaît comme un vaste océan couvrant une planète étrangère : l'atmosphère terrestre. Ils y pêchent des créatures qu'ils étudient, dissèquent, classifient, conservent et exposent dans des musées, jusqu'à ce qu'ils découvrent par hasard que ces créatures sont capables de souffrir et de penser. Magnanimes, les Sarvants décident de mettre un terme à leurs expériences. Une version télévisée a été réalisée par Jean-Christophe Averty, avec Jean-René Caussimon. Ce roman est monté comme un mécanisme d'horlogerie : tout a sa place, tout fonctionne. Il réussit - conjonction unique - à marier fantastique et science-fiction, dans une atmosphère qui réunit la fraîcheur de la Belle Epoque et le charme du « polar » naissant. Un chef-d'oeuvre de la littérature populaire.