Les oeuvres fantastiques de Montague Rhodes James constitue un corpus peu important : à peine quatre cents pages dans lesquelles il concentre un art assez unique du récit de terreur. Ses «Ghost stories» devenues des références du genre chez les Anglo-saxons, restent mystérieusement méconnues du public franc¸ais malgré les pages très élogieuses de Lovecraft qui voyait en lui un maître du genre. Un premier tome de l'intégralité des nouvelles souvent brèves est proposé, qui mettent en scène des créatures fantomatiques et peu conciliantes qu'on ne dérange jamais sans risque. Avec lui, on se réjouit de cette manière anglaise de raconter l'horrifique et de cet art d'en dire peu pour laisser faire l'imagination.