A présent, nous avons atteint le septième stade de l'emprise narcotique. De retour à l'Abbaye du Cauchemar, nous célébrons la victoire de notre ami Engelbrecht à grand renfort d'opiacés. Ectoplasmes, sorcières et entités affreuses venues des confins de l'espace-temps abusent des fumées en l'honneur du boxeur nain. Si aucune de ces créatures ne peut affirmer avec certitude qu'Engelbrecht tire des amphétamines son inépuisable courage, toutes - à l'exception peut-être de Chippy de Zoète, l'éthernél poison - vous diront qu'il a définitivement marqué de son empreinte minuscule la légende du sport surréaliste.
Lizard Bayliss, le pessimiste manager du teigneux homoncule, se lance alors dans la lecture des Exploits d'Engelbrecht entre deux lampées de liquide d'embaumement, et nos invités des outre-mondes ne peuvent réfréner un râle de plaisir au récit du combat titanesque livré par l'avorton contre'le Kraken. Les histoires s'enchaînent et la lycanthropie nous gagne - à l'exception de Salvador Dali, toujours coincé dans son cabinet anthropomorphique.
Ce soir, bien des rires hideux s'envoleront dans la nuit des temps.