Dans les années 1980, une Américaine prétendit que son enfant, nimbé d’une aura bleu indigo, avait le pouvoir de rendre malade son entourage. Selon les théories psychopathologiques, ce phénomène concernerait des enfants surdoués, dotés de capacités suprasensibles. Clemens J. Setz, considéré comme l’enfant prodige des lettres germanophones, s’empare de ce matériau clinique pour y injecter sa fantaisie et sa fascination pour l’étrange dans un roman hybride aux accents de science-fiction.