Hey-ho ! Hey-ho ! Écoutez la terrible chanson de la Fin des Temps !
777e année du 888e cycle de la 1111e Circonvolution du Neuvième Mandala.
L’univers se refroidit et glisse vers le bleu. Dans l’immensité de l’espace, l’antique berceau de l’Humanité file vers son funeste destin et les Terriens, seuls dans les milliers de galaxies à vivre éternellement, doivent s’habituer à l’idée de leur disparition prochaine.
Mais il est dit qu’un Roi sans Royaume pourrait bien changer le sort de l’univers. Et si c’était Hanosz Prime, qui vient justement d’abandonner ses titres et sa planète pour venir à la rencontre des légendaires seigneurs de la Terre, et trouver la réponse à cette obsédante question : Comment réagit un immortel face à l’imminence de sa mort ?
Écrit à quatre mains, Glissement vers le bleu est un conte doux-amer sur la chute de la civilisation humaine. Robert Silverberg, auteur rôdé à tous les exercices de style à qui l’on doit quelques chefs-d’œuvre de la science-fiction tels que Le Cycle de Majipoor, L’Oreille interne ou encore Les Monades urbaines, entraîne dans un jeu de cadavres exquis un Alvaro Zinos-Amaro qui se coule avec bonheur dans ce récit post-moderne teinté d’ironie malicieuse.