Un soir d’hiver à l’Elgin Theatre de Toronto, le célèbre acteur Arthur Leander s’écroule sur scène, en pleine représentation du Roi Lear. Plus rien ne sera jamais comme avant.
Dans un monde où la civilisation s’est effondrée, une troupe itinérante d’acteurs et de musiciens parcourt la région du lac Michigan et tente de préserver l’espoir en jouant du Shakespeare et du Beethoven. Ceux qui ont connu l’ancien monde l’évoquent avec nostalgie, alors que la nouvelle génération peine à se le représenter. De l’humanité ne subsistent plus que l’art et le souvenir. Peut-être l’essentiel.
Entre l’avant et le présent, Station Eleven entrelace sur des décennies la destinée de personnages inoubliables. Élégie sur la condition humaine, ce livre à la construction vertigineuse envoûte le lecteur par sa puissance romanesque et émotionnelle.
Née au Canada en 1979, Emily St. John Mandel est l'auteur de Dernière nuit à Montréal (2009), On ne joue pas avec la mort (2010) et Les Variations Sébastian (2013), tous trois publiés en Rivages/noir. Succès international traduit dans une vingtaine de langues, finaliste du National Book Award, Station Eleven l'a imposée comme l'une des romancières les plus reconnues d'Amérique du Nord.