Grandeur et décadence – comme les civilisations, les villes sont mortelles et peuvent disparaître de la carte du monde. La cité d'Epecuen en Argentine a fini engloutie par les eaux, Centralia en Pennsylvanie est consumée depuis des années par un feu souterrain, Colesbukta en Norvège ou Kadykchan en Russie, toutes deux villes minières ont été abandonnées dès les derniers gisements épuisés. Kantubeck en Ouzbekistan, centre de recherche d'armes biologiques durant la Guerre froide est aujourd'hui métamorphosé en dangereux no man's land. Prypiat en Ukraine est morte d'une explosion nucléaire tandis qu'au Japon, Hashima Island a été transformée en décor de films…
Folie de la nature ou des hommes, déclin économique ou guerres, lentement ou brutalement, ces disparitions nous fascinent et nous interrogent.
L'Atlas des cités perdues relate les destins merveilleux et pourtant bien réels de plus de 40 cités dont les vestiges antiques ou modernes hantent la planète.