Dans une échoppe poussiéreuse du vieux Jérusalem, Cairo Martyr, le musulman noir aux yeux bleus vendeur de poudre de momies, O'Sullivan, l'Irlandais catholique marchand d'amulettes sacrilèges, et Munk Szondi, le Hongrois sioniste trafiquant d'armes, se lancent en ce dernier jour de 1921 dans une partie de poker qui durera douze ans et qui a pour enjeu rien de moins que le contrôle absolu de Jérusalem. Toutes les fortunes du Moyen-Orient se pressent à leur table de jeu. Elles y fondront lamentablement.
De son côté, Nubar Wallenstein, l'Albanais paranoïaque, réfugié dans une cave sous le Grand Canal, à Venise, ourdit des complots pour se débarrasser des trois joueurs...
Et on ne vous dit rien des autres protagonistes de cette action.
Dans ce deuxième volume du Quatuor de Jérusalem, Edward Whittemore pousse plus loin encore la folie imaginative révélée dans Le Codex du Sinaï. Science-fiction, fantasy, uchronie ? Peut-être, ou peut-être non. Mais à coup sûr un prodigieux exercice de déraison littéraire.