Neil Double porte le nom de son métier. A la demande de ses clients, il assiste aux congrès professionnels à leur place et leur transmet ses comptes rendus. Cette vie passée dans les hôtels de grandes chaînes internationales lui plaît : il en aime l'anonymat, le confort uniformisé, les petits déjeuners et les serviettes propres, les conversations convenues avec des cadres qui le prennent pour l'un des leurs.
Lors du congrès des organisateurs de congrès, Neil est soudain démasqué et son badge d'accès aussitôt désactivé. Impossible d'emprunter la navette de retour ni même de se justifier. Et à mesure qu'il cherche une solution à ce brusque ostracisme, il comprend qu'une machination est en marche.
On croise dans les recoins de cet hôtel les ombres de Franz Kafka, de Bret Easton Ellis et de Brazil. Pamphlet sur l'absurdité de monde professionnel régi par les costumes-cravates et le consulting, les réunions de synergie et la business attitude, Way Inn est un cauchemar qui menace de dévorer le monde.