Ne touchez pas ce livre. Sérieusement…
Une année s’est écoulée depuis les événements décrits dans John meurt à la fin. John (qui n’est donc pasvraiment mort à la fin, et essaie désormais de se dégoter un vrai job) et son copain Dave ont repris le cours de leur existence. Le calme règne enfin dans la petite ville de…
Non, non, on plaisante : le calme n’a jamais existé dans le monde de John et David. La preuve ? Une nuit, une énorme araignée invisible attaque ce dernier dans son lit, puis prend le contrôle de l’officier de police venu enquêter sur l’incident, le transformant en ce qu’il faut bien appeler une saloperie de zombie. Une vague de panique déferle alors sur la ville, où une quarantaine est décrétée.
Tandis que David est enfermé dans l’hôpital avec des centaines d’autres victimes présumées et tente de s’enfuir (mais est-ce une si bonne idée ?), John parvient à quitter les lieux et se met en tête de retrouver Amy, la petite amie de son pote. Dès lors, qualifier la situation de chaotique reviendrait grosso modo à expliquer que le bombardement d’Hiroshima était « un peu irritant ».
Vous aimez les histoires de zombies ? Vous adorerez ce roman. Vous détestez les histoires de zombies ? Vous adorerez ce roman. Les lecteurs sont malheureusement formels : « À cause de ce bouquin, j’ai pris trois fois le mauvais métro pour Brooklyn. » « J’ai ri, j’ai chialé, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. » « Si quelqu’un vous raconte la fin, frappez-le où je pense, et dites-lui que j’approuve. » « David Wong est un putain de génie pervers. »