À peine Phaéton a-t-il appareillé à bord de son astronef, le Phénix exultant, qu'il fait halte près de Jupiter, où l'attend Néoptolème, propriétaire en titre du vaisseau spatial. Mais le Neptunien est-il bien ce qu'il paraît ? Et s'il s'agissait d'un masque dissimulant l'émissaire tant redouté de l'Œcumène de silence, cette colonie spatiale jadis avalée par un trou noir ? Commence alors un duel mental dont l'enjeu, au-delà de la conquête des étoiles, devient le salut même du genre humain. Les pions sont en place, les intelligences, humaines et artificielles, passent à l'attaque et les masques tombent l'un après l'autre, jusqu'au tout premier d'entre eux...
C'est par un feu d'artifice que s'achève la trilogie de « l'Âge d'or » ; John C. Wright y retrouve le souffle épique d'un Van Vogt. Dans l'avenir chatoyant qu'il imagine (a-t-on jamais osé pareille spéculation sur le futur lointain de l'humanité ?), si les machines surpuissantes œuvrent pour une transcendance de la fin des temps, hommes et femmes restent des êtres de chair et de sang dont les passions s'embrasent avec autant d'éclat que les étoiles.